La phytothérapie est une pratique originaire de la médecine traditionnelle, une médecine basée sur des soins avec des plantes médicinales que les guérisseurs emploient depuis des millénaires. Des plantes dont l’utilisation se basait essentiellement sur des connaissances empiriques. De nos jours, les plantes médicinales font l’objet de recherche scientifique avant d’être mises sur le marché, d’où une acceptation de la pratique par la communauté scientifique.
On entend littéralement par phytothérapie « soigner avec des plantes ». Une technique de soin qui s’est basée sur des connaissances empiriques, mais qui au fil des années et des évolutions s’est transmise et enrichie par la révolution de la médecine et des études scientifiques. Aujourd’hui donc, les plantes médicinales, à l'instar de l'aléo véra, thym, curcuma, basilic, origan, persil, romarin, sauge officinale..., ont leur place dans la catégorie des médicaments que les médecins recommandent à leurs patients. D’ailleurs, le fait est que la médecine conventionnelle utilise des médicaments qui ont été élaborés à partir des principes actifs des plantes médicinales. Ce qui différencie toutefois les médicaments pharmaceutiques aux produits de plantes médicinales utilisés en médecine douce est les techniques d’exploitation et de préparation. Si en médecine conventionnelle les médicaments peuvent se mélanger à des produits chimiques, la phytothérapie use principalement des principes actifs sans y ajouter d’autres ingrédients. Et même s’ils sont mélangés à d’autres produits, ces derniers restent des produits naturels.
La phytothérapie est ainsi vue et reconnue comme une médecine alternative pouvant être complémentaire à la médecine conventionnelle ou allopathique. Effectivement, la communauté scientifique reconnaît l’efficacité des plantes médicinales comme celles-ci sont aussi passées par des études scientifiques. En outre, en alternative aux médicaments qui présentent parfois des effets secondaires très lourds, les médecins optent de nos jours pour la prescription des médicaments de la phytothérapie qui propose des actions en traitement de fond sans pour autant nuire à l’organisme. Toutefois, la phytothérapie a ses limites, d’où la nécessité de l’intervention de la médecine conventionnelle. La rencontre récente entre ces deux domaines de pratique de la médecine et le manque de règlements régissant la phytothérapie font encore aujourd’hui que la formation phytothérapie reste méconnue et irrégulière malgré les actions de reconnaissance des principaux acteurs et organismes de santé dans le monde.
La formation en médecine douce, telle que la naturopathie une méthode médicale en vogue de nos jours, étant encore seulement tolérée, chaque pays dispose de ses propres règlementations pour accréditer ou non les formations et de mettre sur pied un programme qui sera préalablement suivi dans les écoles et centre de formation professionnelle spécialisé dans le domaine. En France, à titre d’exemple, la formation phytothérapie aboutit à l’obtention d’un titre de phytologue-herboriste après deux ans de formation avec stage.